thérapies holistiques
thérapies holistiques

Les thérapies holistiques sont des thérapies qui s’adressent à l’être en le considérant comme un tout « le corps-esprit » depuis la moindre cellule jusqu’aux appareils ou systèmes les plus complexes qu’il englobe tels les appareils cardiovasculaire, digestif et respiratoire, le système nerveux.

La médecine allopathique tout en étant dédiée au traitement de maladies spécifiques ou à la remise en ordre d’organes dysfonctionnels grâce à des traitements médicamenteux offre le risque d’effets secondaires sérieux dus à ces mêmes médicaments.

À l’opposé les thérapies holistiques s’adressent au « corps-esprit » dans son entier à travers des techniques provenant pour la plupart des médecines orientales anciennes.

 

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medecine holistiqueDans le domaine de la médecine, nous avons, à une époque, été très proche des médecines chinoises et indiennes. Nous avons été baignés dans une médecine qu’on appellerait aujourd’hui, médecine « holistique », la médecine grecque. Elle-même inspirée des Egyptiens et des Sumériens. De la grande et belle médecine. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?

Quand j’étudiais Molière, au collège, il y avait toujours des personnages dans ses pièces qui étaient malades et auxquels on prescrivait des plantes pour soigner la bile ou le sang, et pour rééquilibrer les Humeurs. À cette époque, la médecine abordait le corps humain et ses maladies avec un œil assez différent de la médecine contemporaine, puisqu’elle était basée sur les déséquilibres des Humeurs.

Les Humeurs ? C’était quoi ?
Les Humeurs sont au nombre de quatre pour chaque personne. Elles correspondent aux quatre éléments nécessaires à la vie et produits par l’organisme ; le Sang, la Phlegme, la Bile jaune et la Bile noire. À l’époque de Molière, la médecine considérait comme acquis le fait que le tempérament de chaque personne (sanguin, bileux ou flegmatique), et par conséquent son état de santé, dépendait de la prépondérance de l’un ou l’autre de ces éléments ou de leur équilibre. Ainsi, tout changement dans ces éléments pouvait entraîner un changement dans l’état de santé. On regarde aujourd’hui chez nous cette vision de la santé comme une vieille chose un peu rigolote, mais cette approche ne vous rappelle-t-elle pas celle des médecines orientales ?

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médecine holistique
médecine holistique

L’invité Le théologien Emanuele Alfani écrit des propos réconfortants pour tous les malades.

Aujourd’hui, les avancés de la science et de la technique ont tendance à considérer le patient comme un numéro, sans états d’âme, oubliant de prendre en compte la dimension holistique et spirituelle de la médecine. En effet, s’il est évident que la société occidentale postmoderne a produit une approche du corps humain à son image, c’est-à-dire rationaliste et matérialiste, il faut aussi souligner que la déshumanisation engendrée par cette vision du monde, incite aujourd’hui maints thérapeutes à retourner aux origines d’une médecine hippocratique plus globale.

L’être humain n’est pas un robot à réparer mais une personne bio-psycho-sociale-énergétique et spirituelle, qu’il convient de soigner de manière multidimensionnelle et en tenant compte de ses aspirations supérieures.

Les progrès fantastiques de la science ne doivent pas faire oublier que la vie sur cette terre reste impermanente et que le concept de guérison devrait par conséquent transcender le plan physique.

Le scientisme et le biologisme actuels, la tendance à traiter plutôt la maladie que la personne malade, contribuent à la création d’une médecine allopathique, qui sait prolonger la vie, mais qui s’éloigne aussi d’un modèle de santé à visage humain.

Heureusement, parallèlement à cette évolution de la médecine, de manière complémentaire, se fait jour aujourd’hui, un désir généralisé pour des soins qui tiennent compte des véritables besoins fondamentaux des patients, en termes d’écoute, d’empathie, de compassion et de sens.

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médecine holistique
médecine holistique

OÙ L’UNION DES MÉDECINES FAIT TOUTE LA DIFFÉRENCE

La médecine moderne, celle qui pose des diagnostics, prescrit des médicaments et opère dans le corps est certes une grande et respectable avancée scientifique. Toutefois, sans dénigrer les bons côtés et bienfaits d’une telle pratique, il y a la médecine traditionnelle, efficace pour guérir certains maux du corps, soutenir et compléter le processus de guérison et faire de la prévention.
Les générations anciennes et autochtones de ce monde ont de tous les temps pratiqué leur propre médecine, utilisant ce que la Nature offre pour se guérir. Recettes et concoctions ont permis d’aller au plus pressant et résoudre maux et malaises. Parce que l’industrie pharmaceutique a de nos jours la plus grosse part du marché, on tend à oublier que la médecine dite «traditionnelle», «naturelle» ou de nos grand-mères, est pourtant efficace pour certains maux, et préventive lorsqu’on veut éviter la maladie ou renforcer les faiblesses de notre système. Et puis il y a la médecine holistique qui amalgame médecine moderne et traditionnelle, offrant une vision globale de la maladie et de sa guérison.

Qu’est-ce que la médecine holistique?

«La médecine holistique est une médecine intégrative, c’est-à-dire qui intègre d’autres disciplines à la façon de traiter les maux, explique Docteure Sylvie Morin, médecin holistique de la clinique Santé Nouveau Monde à Piedmont. L’origine d’un mal pouvant provenir de sources variées comme l’alimentation, la sédentarité, le stress, la fatigue mentale par exemple, des médecines autres peuvent être utiles à la guérison, travailler en complément de la médication ou du traitement nécessaire, ou permettre de faire de la prévention pour ne pas que le mal s’amplifie ou revienne.»

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thérapie intégrale
thérapie intégrale

La pensée intégrale repose sur une série d’antinomies : trouver des outils nouveaux pour solutionner des problèmes encore en gestation ; percevoir les variables cachées (au sens mathématique du terme) et les fluctuations imperceptibles de notre environnement.
La conscience intégrale décrit l’être humain dans un cadre universel. Elle fournit un langage, un mode de pensée et des moyens d’action adaptés aux problèmes aussi bien locaux que globaux. Et cela, dans les domaines artistique, thérapeutique, sportif, institutionnel, culturel, éducatif, environnemental… Elle repose sur un concept de base, le déploiement intégral, qui peut s’appliquer à une personne comme à un groupe, à une entreprise comme à une nation, à une technique de développement comme à un modèle socioculturel… Nous sommes engagés, que nous le voulions ou non, dans une aventure qui touche à toutes les dimensions de nos vies et de nos êtres : le soi et les autres ; la société, la planète et l’univers ; le passé, le futur et l’éternel présent… Penser « intégralement » peut nous permettre de vivre pleinement et de prospérer dans la société d’aujourd’hui, à travers un ensemble d’idées et d’outils novateurs capables de nous conduire vers des comportements, des attitudes et des actes plus juste, mieux adaptés à ce monde en perpétuel changement.
La pensée intégrale est aussi une porte ouverte sur l’exploration et l’intégration de nouveaux paliers de la conscience humaine. Le développement de soi nécessite périodiquement des « tempêtes de destruction créatives », des vents de changement qui éliminent les vieilles manières de penser et d’agir, pour faire place à d’autres, nouvelles mais parfois perturbantes, dont il faut synchroniser le rythme avec celui de l’évolution générale.

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dynamique spirale
dynamique spirale

Sociétés et individus passent par les mêmes stades de maturation. C’est la théorie de la Spirale dynamique, une façon de figurer l’évolution de la conscience, personnelle ou collective.
Tous les individus passent par les mêmes étapes, mais pas à la même vitesse.

Comprendre ce décalage permet de trouver une certaine harmonie, en soi mais aussi avec le monde.

Ouverte aux autres et adaptable, la nouvelle génération semble partie pour être jaune.
Inventée dans les années 1960 par le psychosociologue américain Clare W. Graves, elle a été popularisée trente ans plus tard par son élève Don Beck, autant en psychothérapie que dans le management ou la diplomatie. Elle découpe l’évolution de la conscience en stades successifs, symbolisés par des couleurs et représentant les étapes par lesquelles tout le monde passe nécessairement. Le nourrisson est entièrement mû par ses pulsions vitales – comme les hordes primitives. Le petit enfant découvre la magie du monde – comme les tribus chamaniques. Il affirme ensuite son ego avec agressivité – comme les royaumes guerriers. Puis viennent l’âge de raison et le besoin d’ordre – qui correspondent à l’âge des Etats et des grandes religions. Etc.

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Philosophie intégrale
Philosophie intégrale

La vraie philosophie est une philosophie intégrale qui prend en compte la totalité de la dimension de l’homme : son corps, son âme et son esprit. Elle ne rejette pas la raison mais l’utilise pour aller au-delà jusqu’à la vision de l’absolu.

Ken Wilber représente à sa façon cette philosophie intégrale. Il est le philosophe américain le plus traduit dans le monde et pourtant presqu’inconnu en France.

Voici quelques renseignements généraux sur Wilber et sa pensée. Ces pages viennent d’un site critique qui lui est consacré, site qui est dirigé par Frank Visser http://www.integralworld.net/fr.html , auteur d’un excellente biographie sur ce penseur : Thought as passion.

visser

« Né en 1949 à Oklahoma City, Ken Wilber a vécu dans de nombreux endroits pendant ses années scolaires, du fait que son père travaillait dans l’Armée de l’Air. Il a étudié en highschool à Lincoln, Nébraska, et a commencé sa médecine à Duke University. Cependant, il a au cours de sa première année perdu tout intérêt pour la poursuite d’une carrière scientifique, et a commencé à lire la psychologie et la philosophie, aussi bien occidentale qu’orientale. Il est retourné au Nébraska pour étudier la biochimie, mais après quelques années a abandonné le monde universitaire (avec un diplôme en biochimie) pour consacrer toute son temps à étudier selon son propre programme et à écrire des livres.

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approche intégrale
approche intégrale

La théorie intégrale, telle que Ken Wilber l’a progressivement définie à travers ses œuvres, propose une vision du monde fondée sur l’intégration des disciplines et des divers aspects de l’être humain plutôt que sur la fragmentation analytique des données qui caractérise le paradigme mécaniste de la modernité. Dans un avant propos au volume sept de ses œuvres complètes, Wilber définit son intention de la manière suivante :

« L’intention réelle de mes écrits n’est pas de dire : voici la façon dont vous devez penser. La véritable intention est la suivante : voici quelques une des facettes de cet extraordinaire Kosmos : avez-vous pensé à les inclure dans votre propre conception du monde ? Mon travail est une tentative pour créer dans le Kosmos un espace capable d’accueillir toutes les dimensions, niveaux, domaines, vagues, modes, individus, cultures, etc… ad infinitum. J’ai une règle majeure : tout le monde a raison. Plus particulièrement, tout le monde, et moi également, détient une part importante de la vérité, et toutes ces parts de vérités se doivent d’être honorées, chéries et comprises dans un embrassement plus courtois, plus ample et plus compassionnel….
Mes idées critiques n’ont jamais attaqué la croyance centrale d’aucune discipline, mais seulement la revendication que telle ou telle discipline avait de détenir la vérité unique, et sur ce terrain j’ai souvent été très dur. Chaque approche, je le crois sincèrement, est vraie pour l’essentielle mais partielle, vraie mais partielle, vraie mais partielle, vraie mais partielle… Et sur ma tombe, j’espère de tout cÅ“ur qu’un jour quelqu’un écrira : ce qu’il a dit était vrai mais partiel ».

Dans sa préface du livre de Ken Visser – qui vient de paraître en Français sous le titre de Ken Wilber : la pensée comme passion – Wilber définit ce qu’il entend par le mot intégral :

« Le mot intégral, signifie complet, inclusif, non marginalisant, englobant. Les approches intégrales dans bien des domaines ont exactement cette signification : elles incluent autant de perspectives, de styles, de méthodologies possibles à l’intérieur d’une vue cohérente du sujet. Dans un certain sens une approche intégrale est une approche « méta-paradigmatique », ou une façon de rassembler un certain nombre de paradigmes différents dans un réseau de perspectives reliées les unes aux autres et s’enrichissant mutuellement.
Dans les études sur la conscience, par exemple, il y a au moins douze écoles différentes, mais une approche intégrale insiste sur le fait que chacune des douze détient une vérité importante même si elle est partielle, vérité qui a besoin d’être prise en compte dans n’importe quelle approche complète digne de ce nom. Cela est aussi vrai pour les nombreuses écoles de psychologie, de sociologie, de philosophie, d’anthropologie et de spiritualité : elles possèdent toutes une pièce importante du puzzle intégral, et chacune d’elles a besoin d’être reconnue et incluse dans une approche plus complète et intégrale».

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dynamique spirale
dynamique spirale

Pour Patrick Drouot, auteur de « La révolution de la pensée intégrale », le monde évolue maintenant tellement vite que nous ne pouvons plus nous contenter de résoudre les problèmes au fur et à mesure. Au contraire, il propose de changer de regard à l’aide d’une spirale dynamique…

C’est dans les années 1950 que le professeur Clare Graves a échafaudé ce qu’il a d’abord appelé sa « théorie de l’émergence cyclique des niveaux d’existence ». Une formule un peu barbare pour décrire une réalité certes complexe, mais très accessible et qui met magistralement en lumière la manière dont évoluent à la fois les humains et les sociétés qu’ils composent. Plus tard, dans les années 1980, ces travaux, repris et complétés, ont été baptisés « Dynamique Spirale » par les deux élèves de Graves qui se sont attelés à la difficile tâche de poursuivre les travaux du fondateur du modèle. Aujourd’hui, c’est donc sous cette appellation que l’on connaît cette théorie. Une appellation très parlante. En effet, il semble que depuis cent mille ans, les sociétés humaines aient évolué non pas en suivant une ligne droite lancée vers un avenir toujours fuyant, mais comme une Spirale ; un mouvement inexorable vers plus de complexité, qui se développe à la manière d’une courbe s’enroulant autour d’un axe central et repassant périodiquement à l’aplomb des mêmes points, sur un plan supérieur.

Depuis, cette idée provocante a séduit un nombre grandissant de penseurs et de chercheurs de tous bords. D’autant que Graves a émis une hypothèse étonnante : les sociétés planétaires évolueraient par elles-mêmes, cette évolution façonnant les humains qui la composent et qui, par leur propre transformation, influenceraient à leur tour la société dans laquelle ils vivent.

Ce n’est donc pas une seule Spirale que nous allons étudier, mais une sorte de double hélice dont une branche concerne l’évolution de la société, et l’autre celle de l’individu, les deux étant indissociablement liées.

Avant de parvenir à cette vision de l’évolution humaine, Graves s’est livré à un véritable travail de fourmi, interviewant des milliers de personnes, réalisant des tests très minutieux, mettant en perspective les résultats de ses entretiens, analysant les théories précédentes… Et les conclusions qu’il en a tirées jettent une lumière nouvelle sur les mécanismes du monde actuel, tout particulièrement dans la période de crise que nous traversons.
De plus en plus vite…

Le rythme d’évolution du monde ne cesse de s’accélérer. Il y a quelques milliers d’années, ce rythme était si lent qu’au cours d’une vie, les individus ne percevaient pas les mutations de leur groupe. Plus tard, il y a quelques siècles, il s’est accéléré, permettant aux personnes d’un même groupe (une ethnie, un pays…) de commencer à percevoir une petite partie de cette évolution.

Pourtant, le temps de l’évolution du monde est globalement resté plus lent que le temps des hommes jusqu’à une période très récente. C’est seulement depuis la fin du XIXe siècle que le processus a commencé à s’inverser. Aujourd’hui, le rythme d’évolution des sociétés humaines, et tout particulièrement celui des sociétés occidentales, est devenu plus rapide que celui de l’individu. Les grandes mutations, qui s’étalaient autrefois sur des centaines, voire des milliers d’années, ne durent à présent que quelques décennies. Au cours d’une existence, nous pouvons être les témoins conscients de plusieurs mutations successives.

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