Hypnose, auto-hypnose, perceptions extra-senrielles
Hypnose, auto-hypnose, perceptions extra-senrielles

Intuitions, créations, perceptions… lorsque le cerveau fonctionne à son maximum, un état favorisé entre autres par la transe hypnotique, nos possibilités sont décuplées. Entretien avec Jean Becchio, médecin hypno-thérapeute.

Vous comparez l’hypnose à une petite flamme présente en permanence chez tous les individus qui lorsqu’elle grandit grâce à l’induction hypnotique, permet au sujet de dépasser ses limitations habituelles dans les domaines de la résolution des problèmes, de la gestion des douleurs et des émotions, et de la créativité.

Cela ne ressemble-t-il pas à une définition de l’intuition ?
Jean Becchio : Lorsque je définis avec un patient le processus hypnotique, j’emploie cette métaphore. Si cette lumière est petite, elle ne sert à rien. Mais lorsqu’on la laisse se développer ou qu’on apprend à le faire, il se produit alors des modifications entre la commande supérieure et le reste du corps, et également entre le corps et la commande supérieure. Cette action du corps vers l’esprit est peut-être même la plus importante des deux. L’intuition est très présente à ce niveau. Lorsque le processus hypnotique est actif, nos compétences sont vraiment au maximum. On devient meilleur pour prendre une décision. L’intuition, c’est peut-être simplement la capacité à prendre une décision de façon non réfléchie. Le raisonnement et la logique ne sont plus là. Le corps nous envoie dans une meilleure direction que ne l’aurait fait la logique, et plus vite.

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Thérapie par l'hypnose
Thérapie par l’hypnose

Issu du XVIIIe siècle, le terme hypnose vient du mot grec hupnoein qui signifie endormir. Cependant, l’hypnose n’a rien à voir avec le sommeil et correspond plutôt à un état d’« hyperconcentration détendue ».

L’hypnose classique et l’hypnose ericksonienne
Dans les traditions anciennes, des guérisseurs ou des chamans ont toujours utilisé des techniques de mise en transe comme outils de guérison. Dans la société occidentale, c’est seulement depuis le XVIIIe siècle que l’on expérimente le potentiel thérapeutique de l’hypnose. Elle aurait été « redécouverte » à cette époque par le médecin autrichien Anton Mesmer. Mais c’est à un autre médecin, le Britannique James Braid (1837-1910), que l’on reconnaît d’en avoir établi un usage médical fiable. Après sa mort, le flambeau a été repris par des Français, dont les neurologues Hyppolite Bernheim et Jean Charcot. En 1955, la British Medical Society reconnaissait à l’hypnose un rôle de procédure médicale. L’American Medical Association faisait de même quelques années plus tard.

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Hypnose en Wallonie
Hypnose thérapeutique

L’hypnose thérapeutique : un outil sérieux ?

L’hypnose est utilisée dans les hôpitaux, mais aussi par certains professionnels de la santé mentale. Méthode bohème ou véritable outil thérapeutique ?

Si l’hypnose n’est pas toujours prise au sérieux, c’est peut-être parce qu’aucune théorie ou définition ne fait véritablement autorité. Selon l’ACPH française (Association collégiale des professionnels de l’hypnose), c’est “un modèle d’intervention basé sur des connaissances scientifiques, qui utilise des méthodes d’apprentissage par observation et qui procure une focalisation ou un rétrécissement attentionnel vers des suggestions et des instructions qui peuvent être intéroceptives ou extéroceptives avec la volonté et la collaboration du sujet, pour structurer des modifications et / ou changements idéo-émotionnels, idéo-cognitifs, idéo-comportementaux, idéo-moteur et idéo-sensoriels, dans une expérience subjective, que ce soit au niveau cognitif et comportemental, avec l’intention d’aborder les dysfonctionnements qui affectent sa qualité de vie”.

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