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Thérapie de couple : quand plus rien ne va…

thérapie de couple
thérapie de couple

Certaines personnes parviennent à régler leurs petits et grands problèmes de manière épatante ! Chez d’autres, elles frôlent le tsunami conjugal.

Pour peu que l’on tienne toujours l’un à l’autre, et que le respect soit sauf, malgré les disputes quotidiennes ou la trahison, les thérapies de couple peuvent se révéler salvatrices.

Mais n’espérez pas de solution clé-sur-porte. A chaque mal d’amour son remède. Le but d’une thérapie de couple, c’est de mettre fin au cycle destructif dans lequel les conjoints sont entrés. Chacun devra y mettre du sien, et désirer améliorer la situation. En avoir profondément envie, l’un et l’autre. C’est le genre de démarche qu’il est inutile d’entamer si la volonté n’est pas partagée…

Quand on a que l’amour

Souvent, les couples qui consultent sous-estiment leur désir de voir survivre leur relation. Certains partenaires acceptent d’aller parler à un psy uniquement pour montrer leur bonne volonté à l’autre, et lui prouver par la même occasion que la rupture est devenue inéluctable. Ils se la jouent « grands seigneurs », répétant à qui veut l’entendre que « c’est juste pour faire plaisir ». C’est oublier que pour avoir envie de faire plaisir à quelqu’un, il faut forcément tenir à lui. Dire oui à une thérapie de couple, c’est avant tout le signe qu’on est prêt à s’investir personnellement, émotionnellement, intimement, cela face à un étranger, de surcroit ! N’est-ce pas là l’une des plus belles preuves d’amour ?

Toi + lui + moi

Au cours de ces séances, qui se font essentiellement à trois (le thérapeute + le couple), il n’est pas rare de découvrir que les causes de certaines disputes sont liées à un tout autre problème, bien plus profond.

Pour y parvenir, il faut oser aborder sans crainte les angoisses et les attentes. Le thérapeute n’est pas un arbitre qui compte les points. Il est encore moins un avocat qui prend la défense de l’un ou accuse l’autre. Il n’est pas non plus le juge à qui il revient de trancher. Son rôle est de faire prendre conscience à ses patients qu’en chaque conflit, il y a quelque chose de positif, ou à tout le moins utile, à retirer.

Un thérapeute installe un nouvel équilibre – à trois – fondé sur des règles nouvelles : celui qui s’emmure dans le silence sera forcément obliger de parler, celui qui est agressif devra se maîtriser,…

Comment ça se passe ?

Parfois de façon « ludique », par des jeux de rôle, où chacun des deux conjoints est invité à prendre la place de l’autre dans telle ou telle situation. Très instructif sur l’image que l’autre a de nous, ou la façon dont il pense que nous aurions réagi en pareilles circonstances.

Souvent, il s’agit juste d’une discussion à trois, où le psychologue agit comme une caisse de résonance, donnant une autre ampleur aux paroles de chacun. Des paroles qu’on avait pris la (mauvaise) habitude d’entendre plutôt que d’écouter.

Même quand c’est déjà trop tard

Plus vous attendez avant de consulter, plus vos problèmes risquent d’être sérieux. Si la séparation est malgré tout inexorable, le thérapeute peut accompagner l’ex-couple au travers du processus de séparation, temporaire ou définitive. Ici aussi, il s’agit de sauver ce qui peut l’être encore : le respect de l’autre. Apprendre à faire le deuil de sa vie commune avant même de se séparer « physiquement », admettre qu’il n’y a plus rien à sauver, que chacun a cheminé sur des voies parallèles, cela permet de rester amis. Ce qui est primordial quand il y a des enfants à préserver…

Quand tout va bien aussi !

Pas besoin d’attendre que la situation soit critique avant de consulter un psy. La thérapie de couple est aussi une excellente manière d’approfondir sa relation, à vous rapprocher plus encore ! Mais c’est une autre histoire…

Un article de Ciardis, de la rédaction d’Essentielle.be

Source: La Libre

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