Méditation pleine conscience à Namur Charleroi
Méditation pleine conscience à Namur Charleroi

Nous sommes nombreux à connaître les différents avantages d’une pratique régulière de la méditation, mais connaissons-nous l’influence de la méditation sur notre cerveau? Voici 5 effets positifs de la méditation sur l’espérance de vie et le cerveau.

1. La méditation garde l’hippocampe sain et améliore l’apprentissage et la mémoire.

L’hippocampe est une petite région du cerveau profondément enfouie sous le cortex. Elle joue un rôle important dans l’apprentissage, la régulation des émotions et aide à la consolidation de l’information de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme.

En 2011, des chercheurs de Harvard ont été parmi les premiers à prouver que seulement huit semaines de pratiques méditatives de la Pleine Conscience entraîneraient l’augmentation significative de l’épaisseur de l’hippocampe.

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Méditation Pleine conscience
Méditation Pleine conscience

Propos recueillis par Fabrice Tellier

Selon le psychiatre Christophe André, la pleine conscience est un élément clé du bien-être et du bonheur. Méditant enthousiaste, il nous introduit, en trois étapes, à cette technique qui a changé sa vie et peut changer la nôtre.

La vogue de la méditation traverse l’Occident. En une décennie, des millions d’entre nous ont été tentés par cette méthode de recentrage et de pacification venue d’Extrême-Orient. Certains en ont fait un exercice quotidien et souvent cela a changé leur vie. Aujourd’hui, la chose est devenue presque banale, mais reste intrigante : comment un geste aussi simple – arrêter un instant sa course et prendre conscience de ce qui se passe en soi et hors de soi – peut-il suffire à booster notre bien-être, voire à nous ouvrir au bonheur ? Pour éclairer cette énigme, nous avons interrogé le Dr Christophe André, l’un de ceux qui ont introduit en France la « pleine conscience » de Jon Kabat-Zinn, version laïque d’une approche religieuse : la méditation boud­dhiste. Que reste-t-il de la forme de départ, sophistiquée et vieille de plusieurs millénaires, dans l’application moderne dont parlent les magazines ? Christophe André est bien placé pour nous en parler :

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Méditation au centre de relaxation Crystaluz entre Nalur et Charleroi
Méditation au centre de relaxation Crystaluz entre Namur et Charleroi

S’immobiliser. Se taire. Etre témoin de ce qui se passe en soi.

Pour beaucoup d’entre nous, cela ressemble à un défi!

Nous avons été encouragés à multiplier les activités, à nous nourrir du « bruit et de la fureur » du monde, à considérer le silence comme stérile…

Nous avons cru que la source de notre équilibre se trouvait à l’extérieur de nous…

Et s’il n’en était rien ? S’il suffisait, pour se ressourcer et se protéger des agressions quotidiennes, de plonger régulièrement en son for intérieur ?

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méditation pleine conscience
méditation pleine conscience

Les thérapies basées sur la « méditation de pleine conscience » sont une « alternative » aussi efficace que les traitements avec antidépresseurs contre les rechutes de dépression, selon une étude publiée mardi 21 avril dans la revue médicale The Lancet.

Plus de la moitié des personnes ayant souffert d’une dépression en referont au moins une au cours de leur vie si elles ne suivent pas de traitement préventif. Le risque est accru dans les deux années qui suivent une phase dépressive et chez les personnes qui ont connu plusieurs épisodes de ce type. Jusqu’à maintenant, les « traitements d’entretien » par antidépresseurs au long cours et/ou une prise en charge en psychothérapie constituent le traitement de référence, recommandé pour toute personne présentant un risque de rechute (1).

 

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méditation pleine conscience
méditation pleine conscience

 

Une étude britannique dévoile que la méditation est aussi efficace que les psychotropes contre les rechutes de dépression.

Publiée, il y a peu, dans la revue médicale The Lancet, une étude montre que « la méditation de pleine conscience » concurrence en efficacité les antidépresseurs dans la prévention de rechute de dépression. Alors, dit comme ça, cela ne vous évoque peut-être pas grand-chose. Il s’agit d’une technique de méditation qui consiste à concentrer son esprit, ses pensées et ses sensations sur l’instant présent. On l’appelle aussi la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (Mindfulness Based Cognitive Therapy, en anglais). Ce nouveau mode thérapeutique vient concurrencer la méthode de prévention classique qui repose sur la prise d’antidépresseurs sur le moyen à long terme.

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Méditation pleine conscience à Namur

Cette nouvelle discipline n’a jamais fait autant d’adeptes. Réponse au stress de la vie moderne, elle participe aussi à une quête de sens. Rencontre avec ceux qui l’expérimentent au quotidien.

Comment s’y mettre?

Des cycles de formation standardisés et validés de huit semaines (à raison d’une séance de groupe hebdomadaire) se donnent un peu partout en Belgique. On distingue les cycles MBSR (Réduction du stress basé sur la pleine conscience) et les cycles MBCT (Thérapie cognitive basée sur la pleine conscience).

 

Et les plus jeunes?

On peut pratiquer la pleine conscience dès 8 ans. Comme récemment à l’école primaire Sainte-Lutgarde à Lasne, certaines écoles commencent à introduire la méditation dans leurs classes. Souvent précurseur, le Canada le préconise dans le cursus scolaire. À lire aussi : La Pleine Conscience chez l’enfant et l’adolescent, Sandrine Deplus et Magali Lahaye, éditions Mardaga, 2015. Calme et attentif comme une grenouille, Eline Snel, Les Arènes, 2012 (livre-CD pour les 5-12 ans).

Nouvelles technologies, organisation du travail, culte de la performance, gestion complexe de la vie privée : nul n’ignore les causes du stress de la vie moderne. Pour trouver l’équilibre, il reste donc les prédispositions personnelles (un patrimoine génétique de Bouddha)… et la méditation (qui pourrait vous aider à lui ressembler, à Bouddha). La pleine conscience s’adresse à tout le monde et non plus seulement à quelques illuminés en sandales de retour d’un voyage en Inde… même si j’aime beaucoup l’Inde et les sandales !, plaisante Caroline Jacob, ostéopathe, formatrice en pleine conscience et membre du réseau Émergences parrainé par Matthieu Ricard.

Des preuves scientifiques
Quand j’ai commencé à faire du yoga à l’adolescence, ce genre de pratique était encore très taboue, explique celle qui s’y est intéressée très tôt pour gérer son tempérament hyperactif. Ce qui a changé en vingt ans ? La multiplication des études scientifiques validant ces pratiques. Dans les années 70, le médecin américain Jon Kabat-Zinn, précurseur de la version laïque de la pleine conscience, utilisait déjà cette méthode pour traiter le stress ou la dépression de ses patients.

Il est démontré aujourd’hui que la discipline, pratiquée à un certain degré d’assiduité, permet d’augmenter la production d’anticorps. Elle aurait aussi un impact sur la télomérase – une enzyme qui protège les télomères, ces « capuchons » des chromosomes – et préviendrait donc le vieillissement cellulaire. Les bienfaits de la pleine conscience sur la prévention des rechutes dépressives mais aussi sur les addictions, les troubles anxieux ou certaines maladies chroniques comme le psoriasis sont eux aussi de plus en plus documentés.

D’un point de vue cognitif, des études ont montré que le méditant parvenait à maintenir bien plus longtemps son attention sur des tâches simples que le volontaire lambda, qui se fourvoie « bêtement » à mesure que le temps passe et que sa concentration décroît. Biensûr, ces effets ne sont souvent obtenus qu’à raison d’une pratique régulière ou intense. L’ancienneté du méditant est d’ailleurs déterminante : plus vous avez d’heures de méditation à votre actif, plus votre cerveau fonctionnera différemment. Mais les premiers résultats peuvent néanmoins apparaître rapidement : l’imagerie cérébrale montre ainsi que la taille de l’amygdale, l’aire du cerveau qui traite la peur et la colère, se réduit physiquement après seulement quatre semaines de méditation, à raison de 30 minutes par jour.

Vivre en conscience
Définie comme une forme de méditation ouverte et non focalisée, la pleine conscience suppose une qualité de présence et d’attention à l’instant. Loin de chercher à faire « le vide », elle entend observer le flux de la pensée sans se laisser entraîner par lui. La pleine conscience permet de se tenir à l’écart des ruminations négatives, raconte Caroline Jacob. À côté de la pratique formelle – en général 30 minutes par jour –, les aspects « informels » de la pleine conscience interviennent tout au long de la journée. On apprend à ne rien faire ou en tout cas à ne faire qu’une seule chose à la fois.

Mais aussi à accepter les situations qu’on ne peut pas changer, plutôt que de se battre contre des moulins à vent. Je devais prendre l’avion juste après les attentats de Bruxelles. Pour revenir de Corse, j’ai finalement dû prendre quatre vols différents. Avant, cela m’aurait rendue folle. Je serais allée poser des questions partout, j’aurais rué dans les brancards. Là, ça ne m’a posé aucun problème, explique par exemple Marianne, 50 ans, qui pratique la pleine conscience depuis deux ans. Bien sûr, le changement ne s’opère jamais par magie : comme toute solution véritable, elle exige investissement personnel et discipline.

Beaucoup de gens viennent me voir en disant : Mes enfants ont 18 ans, je ne les ai pas vus grandir, je cours partout, tout le temps, mais pourquoi ? Au-delà de la question de la santé et de la qualité de vie, il y a une quête de sens. L’idée est de devenir plus conscient de sa propre vie et non de la traverser comme un zombie ou une poule sans tête, explique encore Caroline Jacob. Une tête consciente sur des épaules détendues, c’est déjà le début de l’équilibre…

Lire la suite (article du Soir.be)

méditation pleine conscience namur
méditation pleine conscience 

Une journée de méditation de pleine conscience modifie l’expression de certains gènes chez des personnes entraînées.

La méditation de pleine conscience modifierait l’expression de certains gènes, dont certains impliqués dans l’inflammation. D’après des chercheurs espagnols, américains et français qui publient leurs résultats dans Psychoneuroendocrinology, ceci expliquerait les bénéfices de la méditation sur la santé.

Le stress a des effets néfastes sur la santé générale. Apprendre à gérer son stress devient indispensable dans une société qui a tendance à multiplier les activités, laissant peu de place à l’inaction… Il existe des moyens simples et naturels pour lutter contre le stress, à commencer par la méditation. 38552 282088859942 110017544942 967191 967726 n

Ici, les chercheurs ont étudié l’impact d’une journée de méditation de pleine conscience sur l’expression des gènes de cellules sanguines mononucléées. 19 sujets expérimentés ont passé 8 h à méditer en pleine conscience. En parallèle, 21 personnes qui n’avaient aucune expérience de la méditation ont pratiqué des activités de loisirs calmes dans le même environnement. La méditation de pleine conscience consiste à se concentrer sur ses sensations, sa respiration et ses pensées ; elle trouve son origine dans le bouddhisme.

Après la journée de méditation, certains gènes impliqués dans l’inflammation, les gènes pro-inflammatoires RIPK2 et COX2, ont vu leur expression diminuer (ce qui implique une moindre fabrication de molécules inflammatoires). D’autres gènes ont été affectés : des gènes codant pour des histones déacétylases (HDAC2, 3 et 9), qui sont des protéines modifiant l’expression des gènes. Au démarrage de l’étude, il n’y avait pas de différences d’expression des gènes testés entre les deux groupes. Ces effets bénéfiques sur les gènes n’ont été observés que chez ceux ayant pratiqué la méditation de pleine conscience. D’autres gènes de modification de l’ADN n’ont subi aucun changement, ce qui suggère que la méditation a affecté de manière spécifique certains gènes.

De plus, la diminution de l’expression de ces gènes était associée à un rétablissement plus rapide du cortisol après un test de stress (le TSST ou « Trier Social Stress Test »). Le cortisol est une hormone qui est sécrétée par les glandes surrénales lorsque l’organisme est soumis à un stress.

D’après Perla Kaliman, auteur de l’article et chercheuse à l’Institut de Recherche Biomédicale de Barcelone, « Le plus intéressant est que les changements ont été observés dans des gènes qui sont les cibles actuelles de médicaments anti-inflammatoires et analgésiques ». Ces mécanismes permettent donc d’envisager des thérapies basées sur la méditation de pleine conscience.

Source:

Perla Kaliman, María Jesús Álvarez-López, Marta Cosín-Tomás, Melissa A. Rosenkranz, Antoine Lutz, Richard J. Davidson. Rapid changes in histone deacetylases and inflammatory gene expression in expert meditators. Psychoneuroendocrinology. Volume 40, February 2014, pages 96 – 107. DOI: 10.1016/j.psyneuen.2013.11.004
Marie-Céline Jacquier
La Nutrition