Aqua-phobie, Centre relaxation, Thérapie énergétique

Thérapie à Namur pour vaincre l’aquaphobie

Thérapie à Namur pour vaincre l'aquaphobie
Thérapie à Namur pour vaincre l’aquaphobie

Origine de l’aquaphobie
L’aquaphobie ou peur panique de l’eau est une maladie psychologique très handicapante au quotidien. D’après les spécialistes, une personne sur dix serait touchée par cette pathologie. Loin d’être acquise à la naissance, l’aquaphobie peut se manifester à tout moment de la vie suite à un traumatisme lié à l’eau (un traumatisme initial clairement identifié ou une peur d’une autre nature) :
Certains auteurs y voient une peur ancestrale de l’homme sorti des eaux et menacé d’y retourner lors des grands déluges.
Dans la vie intra-utérine, chacun de nous était totalement immergé dans l’eau et a pu associer à celle-ci de l’inconfort, du stress, un traumatisme, vécu et transmis par la mère.
Lors de notre naissance, nous avons vécu une grande histoire entre l’eau chaude du cocon maternel que nous devions quitter dans les cris et la souffrance pour trouver l’air. Les obstétriciens appellent cela « l’expulsion » et d’autres le traumatisme de la naissance.


Les traumatismes conscients et parfois oubliés :

– on m’a poussé, je suis tombé à l’eau, j’ai cru que j’allais mourir

– j’ai assisté à une noyade

– j’ai eu très peur
La culture familiale : les adultes autour de moi m’ont transmis leurs propres craintes, parfois avec les meilleures intentions du monde.
  – Ils ont pu aussi me traumatiser en ne respectant pas mes craintes.
Les cultures régionales : en bordure de rivière, de plan d’eau ou au bord du littoral, les adultes ont souvent eu peur pour leurs enfants, et afin de les dissuader d’approcher l’eau, les ont mis en garde avec de tels accents de frayeur, feints ou réels qu’il en est resté quelque chose.
L’ancrage : sans en être conscient, nous avons pu associer l’eau à un événement, une sensation, une émotion extrêmement désagréable. Chaque fois que nous approchons de l’eau, nous retrouvons ces stimuli : par exemple, l’odeur du chlore, le froid et la sensation de mouillé, l’eau sur certaines parties du corps, les cris dans la piscine… et à ce moment, nous réactualisons, et pouvons être submergés par des émotions invalidantes nées dans le passé.
Symptômes et conséquences
Selon le DSM-5 (dernière version du Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux, qui fait référence pour les spécialistes du monde entier), la « peur panique de l’eau » ou « aquaphobie » fait partie des troubles anxieux. Cette catégorie regroupe tous les troubles qui se caractérisent par une peur (réaction à une menace réelle ou supposée) ou une anxiété (anticipation de cette menace future) excessives et inadaptées par rapport aux évènements. Cette peur ou cette anxiété va durer et va entrainer des « perturbations comportementales » comme le comportement d’évitement. Ce type de situation provoque un sentiment de honte et un manque de confiance en soi. Sans prise en charge la peur peut gagner en intensité et une transmission du stress, du danger ou de l’anxiété peut se manifester au fil du temps.
Approches thérapeutiques
La peur de l’eau n’a rien d’irréversible. Il est toujours possible de se réconcilier totalement avec l’eau et de prendre plaisir à pratiquer des activités aquatiques.
Pour surmonter la peur de l’eau, plusieurs méthodes existent. Parmi celles-ci, on peut citer la psychologie de la peur qui s’appuie sur la relaxation, l’hypnothérapie ainsi que les thérapies comportementales et cognitives qui aident à mieux appréhender les diverses situations en rapport avec la peur, le stress et l’anxiété.
L’apprentissage de la nage en piscine constitue une solution plus ludique et tout aussi efficace. Dans une ambiance sécurisante et conviviale, les personnes aquaphobes acceptent tour à tour de se livrer à des activités bien précises comme de se laisser flotter, de retenir leur respiration, de s’immerger quelques secondes afin d’aller chercher un objet au fond de l’eau, etc.
L’écoute, la relation de confiance avec l’aquathérapeute, le respect du rythme de chacun en milieu aquatique, etc., font partie d’une démarche pédagogique visant à réconcilier la personne phobique avec l’eau.
Les émotions ont aussi leur rôle à jouer: qui dit émotions, dit plaisir, détente et bien-être. Et pour cause, en l’absence d’émotions agréables, la personne phobique ne se sentira ni calme ni détendue dans l’eau. Elle aura peur de se déplacer dans le bassin, ce qui lui vaudra davantage d’angoisse et de mouvements de panique, ce qui n’est pas le but recherché.
Quelle que soit la méthode choisie, la prise en charge des phobies permet de mieux identifier les origines et les situations précises qui créent l’angoisse. A partir du moment où la personne sait ce qui provoque sa peur, le combat devient plus équitable et les chances de réussite plus accessibles
Voici quelques points importants pour que cette expérience puisse être un succès :
Inscrire de nouvelles sensations
Pour Françoise Simpère, auteur de bien dans l’eau bien dans sa peau, le seul processus efficace pour vaincre la peur de l’eau consiste « Ã  éprouver dans l’eau des sensations agréables qui viendront se substituer dans la mémoire émotionnelle aux souvenirs des expériences désagréables associées à l’eau. » L’apprentissage de techniques ne suffit donc pas. Les notions de plaisir et de détente doivent être au centre de la démarche et sont les seuls moyens pour réellement dépasser sa peur de l’eau.
Prendre son temps
Si l’on souhaite inscrire ces nouvelles sensations dans notre mémoire, il est indispensable de se donner du temps. Vaincre la peur de l’eau et apprendre à nager constitue un parcours progressif dont les principales étapes sont :
Prendre plaisir à s’immerger
Ressentir que l’on peut flotter en étant détendu
Ressentir ses appuis pour se déplacer
Il faudra passer du temps à expérimenter chacune de ces étapes avant de passer à la suivante. Paradoxalement, c’est en prenant son temps que l’on en gagne. De nombreux échecs sont dus à un apprentissage technique précoce.
Etre accompagné par des personnes expérimentées
Pour que cette pédagogie puisse être appliquée avec efficacité, il est nécessaire de se tourner vers des professionnels qui ont une véritable expérience dans ce domaine. Ils doivent savoir rassurer, accueillir cette peur et respecter les rythmes de chacun. L’encadrement de cette activité demande au moins autant de qualités humaines que de qualités techniques.
Disposer d’un cadre rassurant
Il est enfin important de se trouver dans un cadre rassurant. Les piscines avec une fréquentation élevée et leur lot de bruit et d’éclaboussures ne sont pas forcément les endroits rêvés pour se détendre. L’idéal est de disposer d’un créneau spécifique, qui sera entièrement réservé à votre activité. La température de l’eau a également son importance, il est nettement plus facile d’aborder tranquillement cette activité si l’eau est suffisamment chauffée (au moins 29 degrés).
Une Victoire en douceur
Vaincre la peur de l’eau est une victoire mais c’est une des rares victoires qui s’acquiert dans la douceur et la patience plutôt que dans la contrainte et l’esprit de compétition. Dans ces conditions, elle pourra constituer le début d’une formidable expérience comme le montre le vécu de nombreux « ex-aquaphobes » pour qui le plaisir retrouvé de l’eau égale en intensité leurs peurs passées.

Le centre Crystaluz est une centre de thérapie alternative situé entre Namur et Charleroi.  Crystaluz propose des soins en aquathérapie, en sono- et chroma-thérapie. Dans un lieu unique, vous évoluez dans une piscine à 34°, filtrée au magnésium/

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